l'hypercar à l'épreuve du froid (-20° C) - Automag.fr

l’hypercar à l’épreuve du froid (-20° C)


La Bugatti Centodieci poursuit son développement. Après les tests par températures ambiantes puis hautes chaleurs, l’ultra-exclusive hypercar, produite à 10 exemplaires, passe par l’épreuve du froid ! 

Après avoir soufflé le (très) chaud, la nouvelle Centodieci souffle le (très) froid. Pour s’assurer de sa solidité à toutes épreuves, les ingénieurs de Bugatti continuent de faire « souffrir » pendant toute une semaine leur nouvelle création, dont les 10 exemplaires seront livrés dans les premiers mois de 2022.

« La Centodieci, comme toute Bugatti, doit fonctionner parfaitement quelle que soit la température, par 50° C aussi bien que par -20° C », explique Carl Heilenkötter, chef de projet technique pour les projets one-off et few-off. « Nous le devons à notre engagement qualité ainsi qu’à nos clients. Avec des tests dans la chambre climatique, il nous est possible de reproduire les essais les plus divers et de comparer les résultats avec précision, encore et encore. »

C’est pourquoi effectuer des tests de résistance à la chaleur et au froid est le seul moyen de s’assurer que la Centodieci fonctionne correctement à tout moment, même si les clients n’exposeront peut-être jamais leur voiture à des conditions climatiques aussi extrêmes.

Tests de résistance : comment cela marche ?

L’un des nombreux tests de résistance au froid réalisés concerne les vitres latérales. Lors de la mesure de la limitation de puissance des vitres, même la Centodieci doit répondre à toutes les normes internes et dispositions légales. « La vitre latérale doit être capable de détecter une résistance déterminée et de se réouvrir en cas de besoin », explique Jülf Fiedler, ingénieur.

À partir de paramètres prédéfinis, le logiciel relié au moteur de la vitre latérale régule la puissance nécessaire à la garantie d’un parfait fonctionnement ainsi qu’à la protection des personnes, grâce à une fonction d’arrêt et de retour automatique. Si aucune résistance n’était détectée, la vitre pourrait par exemple couper une pomme en deux ou même, dans le pire des cas, écraser un doigt.

Selon les essais, les vitres montent et descendent des centaines de fois tandis que leur puissance est évaluée par un appareil de mesure. La puissance du moteur n’est pas le seul élément déterminant dans ce contexte ; le frottement, et ainsi la résistance des joints, de même que la transmission et le verre jouent également un rôle. Tout doit être parfaitement coordonné. Si le matériau des joints, la grosseur de la vitre ou le moteur changent, les essais doivent être effectués une nouvelle fois.

Car selon sa composition, le plastique des joints se comporte différemment. « Le frottement des joints varie en fonction de la température, ce qui doit être pris en compte par le logiciel du moteur de la vitre latérale. Elles doivent monter de façon fiable, quelle que soit la température, et la limitation de puissance doit réagir en toute sûreté à la résistance et inverser la course de la vitre », explique Fiedler.

Bugatti Centodieci : l’hypercar du raffinement

Créée en hommage à la mythique EB 110, la Centodieci est une nouvelle démonstration du savoir-faire de la marque de Molsheim en matière de démesure automobile. Mue par un W16 8,0 litres, elle développe la toute-puissance de ses 1 600 ch (1 176 kW) à 7050-7100 tr/min.

Les ingénieurs Bugatti vont continuer de la tester, notamment sur une distance de plus de 30 000 km pendant plusieurs semaines. Une fois que tous les essais auront été réalisés, la production à la main pourra commencer avant la livraison des dix voitures courant 2022, dont une à Cristiano Ronaldo.

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