La Skoda Octavia fête ses 65 ans cette année. Best-seller de la marque Tchèque, elle a été écoulée à plus de 7 millions d’exemplaires. À l’occasion de son anniversaire, l’Octavia de quatrième génération (lancée en 2019) passe par la case restylage. Au programme : un style qui s’affirme un peu plus, un habitacle encore plus soigné, et des technologies remises à jour. Nous sommes parti dans le Vercors pour mettre à l’épreuve cette nouvelle version de la berline familiale Tchèque : notre essai complet de la Skoda Octavia restylée (2024).
Un design extérieur qui s’affirme encore un peu plus
La Skoda Octavia restylée s’offre un regard rafraîchi, avec des nouveaux blocs optiques à l’avant. Ils s’inscrivent dans la continuité de la calandre, elle aussi rajeunie (elle est plus fine qu’avant). Ces phares intègrent une nouvelle génération de technologie Matrix LED, au rendement amélioré (Skoda annonce 50 % de pixels supplémentaires). Skoda a soigné l’aérodynamisme, avec de très bons Cx : 0,26 en break, et même 0,24 en berline.
Les boucliers avant et arrière ont un dessin plus dynamique, et les feux arrières évoluent légèrement. Notons enfin que de nouvelles jantes font (elles aussi) leur apparition. Des changements assez subtils, mais suffisants pour garder « dans le coup » le modèle.
Un habitacle plus soigné que jamais pour la Skoda Octavia
La Skoda Octavia restylée offre un choix de six combinaisons intérieures, avec à chaque fois des selleries intégralement recyclées. La finition Sélection est celle qui offre le plus de design intérieurs, avec cinq design au choix. L’Octavia Sportline joue quant à elle une partition plus sportive, avec une harmonie intérieure exclusivement foncée, des sièges sport, et quelques accastillages sportifs (pédalier en alu…).
Le soin apporté à la qualité de fabrication est toujours aussi remarquable, avec des matériaux valorisants, et de beaux assemblages. Skoda n’a vraiment plus de leçon à recevoir, et lorgne désormais clairement sur les concurrents premium dans ce domaine !
Une interface numérique dépoussiérée
Bien implanté (car n’empiétant pas sur le champ de vision), l’écran central voit sa taille grimper à 12,9 pouces (sur Sportline). Son interface (propriétaire) a été modernisée, avec des raccourcis en accès rapide (en haut et en bas de l’écran), et une cartographie revue. L’expérience est de bonne qualité, avec une réactivité satisfaisante, et des graphismes soignés. Bon point : le constructeur Tchèque a eu la bonne idée de garder une rangée de boutons physiques sous l’écran, permettant ainsi un accès rapide aux fonctionnalités les plus importantes.
Le virtual cockpit de 10,25 pouces (qui a -lui aussi- été un peu dépoussiéré) est désormais livré de série, tout comme le chargeur à induction, qui a le bon goût d’être ventilé.