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À la fin du mois de juin, le directeur de l’exploitation de Nissan, Ashwani Gupta, a démissionné de son poste. Ses relations s’étaient envenimées avec le directeur général de l’entreprise, Makoto Uchida. Ce premier avait rejoint son poste en décembre 2019, à l’époque où le constructeur était secoué par la chute de Carlos Ghosn.
L’ancien directeur de la firme n’a d’ailleurs pas tardé à réagir à cette annonce. Interrogé par Forbes à ce sujet il y a peu de temps, le franco-libano-brésilien a pointé du doigt un conflit « étrange », selon ses propres mots :
« Aujourd’hui, nous avons une façade d’alliance et le dernier chapitre a été cet étrange conflit entre le PDG et le directeur de l’exploitation, où le directeur de l’exploitation a été jeté par la fenêtre. » « Il n’y a pas eu une seule question sur les raisons du départ du directeur de l’exploitation, pas une seule question sur je procès que j’ai intenté à l’entreprise. »
Les réunions des actionnaires de Nissan, un spectacle organisé
Dans le même ton, l’ancien dirigeant d’entreprise a critiqué les réunions des actionnaires de Nissan. Il pointe le manque de transparence du doigt et qualifie ces dernières de « spectacle organisé ». La faute au petit nombre d’actionnaires présents, notamment :
« Lorsque j’étais PDG de l’entreprise pendant 19 ans, 2 000 actionnaires en moyenne assistaient à nos réunions. » Cette réunion est « un spectacle organisé ».
Carlos Ghosn réclame plus d’un milliard de dollars à Nissan
Rappelons que Carlos Ghosn réclame plus d’un milliard de dollars à Nissan. Il estime un préjudice de 588 millions de dollars et un droit à 500 millions de dollars de dommages et intérêts. Ceci pour différents chefs d’accusation, comme le vol, la diffamation, la calomnie, la fabrication de preuves matérielles,… Le dirigeant d’entreprise franco-libano-brésilien croit en ses chances de succès, comme il poursuit pour Forbes :
« Je pense qu’aujourd’hui, j’ai probablement 30% de ce que j’avais avant. Mais ces 30% sont si évidents, si incriminants, que nous avons décidé de nous lancer avec cela. »
Rappelons que Carlos Ghosn a été arrêté au Japon en 2018. Il s’est évadé en 2019 en direction du Liban. Pays dans lequel il réside depuis.
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Alors que Nissan a perdu son directeur de l’exploitation, Ashwani Gupta, Carlos Ghosn pointe du doigt un conflit étrange au sein de la gestion de la marque. Il critique également les réunions des actionnaires de l’entreprise.
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