Le mois dernier, Alpine et Lotus ont annoncé leur divorce, mettant ainsi fin à leur collaboration visant à développer une plateforme commune pour leurs futures sportives électriques. Pourtant, en 2021, ces deux constructeurs avaient décidé d’unir leurs forces dans ce projet ambitieux.
Travailler en collaboration avec un autre constructeur permet de réduire les coûts et d’économiser considérablement d’argent. Mais avec la séparation d’Alpine et de Lotus, il était crucial pour Alpine de trouver une solution alternative s’il souhaitait toujours remplacer son emblématique A110 par une sportive électrique dans les années à venir.
Alpine A110 R
Selon les déclarations de Luca de Meo, PDG de Renault, rapportées par Autocar, le constructeur français a longuement réfléchi et a pris la décision de développer sa propre plateforme pour sa future sportive électrique. Cette décision implique inévitablement des coûts plus élevés pour Alpine, mais Luca de Meo a un plan pour les maîtriser.
Comme on pouvait s’y attendre, cette plateforme ne sera pas utilisée pour un seul modèle, mais servira de base à plusieurs autres véhicules. Reste à savoir si ces modèles supplémentaires seront des véhicules de sport ou destinés au grand public. Toutes ces informations seront révélées lors de la réunion des investisseurs prévue pour le 26 juin.
Alpine A290 Beta
Rappelons qu’Alpine a prévu de lancer cinq nouveautés au cours des cinq prochaines années. Nous aurons l’occasion de découvrir l’année prochaine le modèle de série du concept A290 Beta, suivi en 2025 par le crossover GT X-Over. En 2026, la sportive électrique tant attendue fera son entrée, et par la suite, Alpine lancera deux grands SUV principalement destinés au marché américain.
La séparation d’Alpine et de Lotus ne marque pas la fin des ambitions d’Alpine dans le domaine de l’électrification. Au contraire, elle lui donne l’opportunité de tracer sa propre voie, avec des modèles conçus selon ses propres spécifications.