pourquoi ont-elles (quasiment) toutes un "E" en début de nom ? - Automag.fr

pourquoi ont-elles (quasiment) toutes un « E » en début de nom ?


C’est ce mardi 6 juillet que Lotus présente sa nouvelle Emira. Comme la quasi-totalité de ses grandes soeurs, la supercar britannique porte un nom débutant par la lettre « e ». Mais d’où vient cette tradition ? 

Ce mardi 6 juillet 2021 sera à marquer d’une pierre blanche dans la longue histoire de Lotus. C’est ce jour que sera révélé officiellement sa dernièresupercar propulsée par un moteur à combustion, l’Emira, avant que la marque ne passe à la motorisation 100% électrique.

Le nom de la voiture avait été révélé le 27 avril dernier lors de la conférence Driving Tomorrow. Prononcé « E-meer-a », ce mot est présent dans de nombreuses langues anciennes et se traduit souvent par « commandant » ou « leader ».

Pour les amateurs de Lotus, le fait que le nom commence par la lettre « E » n’est pas une surprise. Après l’Elite, l’Elan, l’Europa, l’Eclat, l’Excel, l’Esprit, l’Elise, l’Exige, l’Evora et bien sûr l’Evija, l’Emira est la dernière d’une longue lignée de voitures produites par le constructeur du Norfolk dont le point commun tient à la première lettre de leur nom.

D’où vient cette tradition du « E » ?

Cette habitude, on la doit au légendaire fondateur de la marque, Colin Chapman. Tout commença pour le Britannique en 1947 et sa première expérience de la course auto en tant que passager d’une compétition de trial. Enthousiasmé, il entama la conception de sa propre voiture d’un châssis d’Austin Seven saloon de 1928, immatriculée PK 3493. Les travaux eurent lieu dans un garage derrière la maison des parents de sa future épouse Hazel à Muswell Hill, dans le nord de Londres.

Chapman crééa une carrosserie angulaire à partir de panneaux de contreplaqué, avec un arrière allongé pouvant accueillir jusqu’à deux passagers. Elle n’avait pas de portes, seulement des découpes basses dans les panneaux latéraux. La voiture fut baptisée Lotus Mark I, Chapman ayant choisi de l’écrire avec un chiffre romain. Elle fut suivie par la Mark II, la Mark III et ainsi de suite jusqu’en 1956, lorsque Chapman fut prêt à lancer son 11ème modèle.

De « Mark » à « Eleven »

Selon son système de dénomination, il aurait dû s’appeler Lotus Mark XI, mais les médias automobiles semblaient aimer la façon dont la « Lotus XI » roulait sur la langue. Chapman abandonna alors la désignation « Mark ». Pour éviter toute confusion entre les chiffres romains et arabes – le « 11 » arabe étant visuellement presque identique au « II » romain – il décida de l’épeler. Ainsi, la Lotus XI est devenue la « Eleven », lançant sans le vouloir la stratégie de dénomination de toutes les Lotus routières ultérieures, une stratégie qui se poursuit en 2021 avec l’Emira.

Source : Lotus Cars 

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