EN BREF – La première Bentley électrique repoussée, une Ferrari électrique bruyante et la dernière Audi thermique en 2026 - Automag.fr

EN BREF – La première Bentley électrique repoussée, une Ferrari électrique bruyante et la dernière Audi thermique en 2026


Dans le paysage aride de l’actualité automobile, il y a quelques fois des lueurs d’espoir qui viennent pimenter le tout. Entre les rumeurs ou le peu d’informations que donnent les constructeurs automobiles, il est temps de résumer en bref trois actualités vues ces derniers jours. Et comme vous y êtes désormais habitués, on va parler d’électrique…

A l’heure où de plus en plus de marques sont poussées à investir dans l’électrique, malgré une demande qui ne suit pas, certains choisissent sciemment d’entamer cette transition, là où d’autres font chemin arrière. Dans tous les cas, les normes et les sanctions européennes accélèrent le processus d’électrification de la flotte de véhicules. 

Et même les grands constructeurs sont contraints de proposer des versions électriques et hybrides de leurs modèles phares, voire de proposer des véhicules totalement nouveaux. Dans cet article, on s’intéresse à trois d’entre eux, qui ont chacun une approche différente. Bentley repousse l’arrivée de son premier modèle 100 % électrique, Ferrari déclare que sa voiture électrique aura une âme et enfin Audi réitère sa volonté de sortir sa dernière voiture thermique en 2026.

Bentley fait machine arrière 

A l’origine, elle était attendue pour 2025, mais finalement, la première Bentley électrique fera son apparition une année plus tard, en 2026. Cela pose question vis-à-vis de la volonté de la marque d’électrifier entièrement sa flotte d’ici 2030, comme elle l’avait annoncé il y a quelques années. Ce sont les journalistes d’Autocar qui ont échangé avec Adrian Hallmark, patron de Bentley. Ce dernier leur aurait déclaré que les premières livraisons aux clients ne commenceront qu’en 2027.

Avant même d’envisager une gamme entièrement électrique, le constructeur britannique compte proposer l’intégralité de ses modèles en version hybride. Pour remplacer le W12 qui quitte l’aventure, il est possible d’imaginer un moteur V8 biturbo, comme celui de la Panamera hybride. A noter que certains modèles comme la Flying Spur et le Bentayga existent déjà dans des versions hybrides rechargeables.

Un cheval cabré à piles

Avec deux modèles récents proposés en version hybride, la 296 et la SF90, Ferrari continue sur sa lancée avec la présentation en 2025 d’un modèle 100 % électrique. D’après le PDG de la marque au cheval cabré, Benedetto Vigna, cette voiture va « remuer les émotions », autant que les modèles thermiques qui ont été produits par le passé. Toujours d’après lui, il est possible de « faire beaucoup de choses avec l’électrique, quand on connaît la technologie », avant d’ajouter que les voitures électriques ne sont pas forcément silencieuses.

L’idée serait donc de transmettre toutes sortes d’émotions aux futurs clients, habitués aux voitures de la marque. Car d’après Vigna, la Ferrari électrique sera complètement différente des autres voitures électriques du marché, accentuant le côté émotion, plutôt que le côté fonctionnel. On peut donc s’imaginer, un peu à l’image de la Dodge Charger électrique, entendre la Ferrari rugir, malgré l’absence de moteur thermique.

Audi dit au revoir au thermique

Malgré une demande qui ne suit pas forcément, le constructeur allemand Audi entend bien poursuivre son pari de l’électrique. D’après de récentes déclarations de Gernot Döllner, son PDG, le dernier modèle thermique verra le jour en 2026, mettant ainsi fin à une longue histoire d’amour. Mais pas d’inquiétude, il serait commercialisé jusqu’en 2033, date à laquelle la marque aux quatre anneaux se voudra être 100 % électrique.

Récemment, Audi investissait dans une plateforme thermique, intitulée PPC (Premium Platform Combustion), que l’on retrouvera sur les dernières A5 et Q5. D’ici fin 2025, le constructeur allemand a confirmé son intention de lancer une vingtaine de nouveaux véhicules ou remis à jour.
 

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