Notre essai de la nouvelle Peugeot 208 électrique

La clientèle aime les jolies voitures et comme le style Peugeot est plébiscité en ce moment, la 208 fait une très bonne base pour développer une électrique… et cela évite aussi d’avoir à développer une carrosserie spécifique pour cette variante qui ambitionne tout de même d’atteindre 10 % des ventes de la petite lionne. Bref, électrifiée ou pas, une e-208 reste d’abord une 208 : que l’on parle style, habitabilité ou volume du coffre, elle n’a rien à envier à ses sœurs thermiques. Elle se permet juste, sur la forme, quelques gimmicks spécifiques : le lion ornant la calandre arbore des reflets bleus verts, la calandre elle-même adopte la couleur de la carrosserie, tandis que les jantes reçoivent des flasques propres à la finition GT, qui est d’ailleurs spécifique à l’e-208.

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Pur jus

À la conduite aussi, la nouvelle venue fait le maximum pour ne pas dérouter les habitués des voitures thermiques à boîte automatique. Elle nous avait d’ailleurs déjà donné un avant-goût de ses capacités il y a quelques mois alors qu’elle était encore en développement. Prometteuses, les impressions se sont confirmées. Ainsi, en mode D “normal”, quand on lève le pied de l’accélérateur la Peugeot continue sur l’élan, comme une voiture classique. Pour forcer une meilleure récupération d’énergie ou simplement pour disposer d’un peu plus de frein moteur en montagne, on doit basculer en B, en tirant le petit levier vers soi.

Confiance

De même, le dosage du freinage est plutôt bien géré, notamment en cas d’urgence. Bref, s’il n’y avait l’absence de bruit et de passage de vitesses dû à la présence d’un seul rapport fixe, on pourrait presque se croire à bord d’une 208 “normale”. D’autant que malgré son poids supérieur (290 kg de plus qu’une PureTech 130 EAT8), l’e-208 s’avère au moins aussi plaisante à conduire. Entre son couple disponible dès le démarrage et son centre de gravité abaissé par le positionnement de la batterie de 50 kWh, la lionne électrisée ne manque ni d’allant ni d’équilibre. Et malgré son train arrière simplifié – une barre Panhard moins encombrante – elle affiche le même confort de suspension… y compris quelques trépidations ici avec des roues de 17 pouces.

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Reste maintenant à vérifier l’autonomie – 340 km annoncés en WLTP – de cette e-208 qui sera sur nos routes en janvier et s’affichera de 32 100 à 37 150 € en finition GT. Mais Peugeot promet que son budget d’usage (en tenant compte du prix d’achat, du coût d’entretien et du coût de l’énergie) est le même que celui d’une 208 PureTech 130 EAT8.

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