Les faits remontent au 23 novembre dernier. Ce jour-là, un chauffeur de bus de l’entreprise TACAVL, sous-traitante de la société Lignes d’Azur, arrive à l’entrepôt complètement ivre, en titubant, comme le révèlent de nombreux témoignages recueillis par nos confrères de BFM Côte d’Azur.
L’homme tente alors de prendre le volant de son bus, mais ce dernier refuse de démarrer à cause du résultat positif de l’éthylotest de démarrage.
La solution semble alors plutôt claire : le renvoyer chez lui tout en lui passant un savon, mais son employeur opte pour une tout autre façon de faire.
Ce dernier lui donne les clés d’un bus sur lequel l’éthylotest n’est pas nécessaire et l’envoie faire sa tournée.
Affaire réglée ?
Selon d’autres témoignages encore, cette même société aurait bidouillé plusieurs de ces systèmes afin de permettre de démarrer les bus sans avoir à souffler.
La société-mère, Lignes d’Azur, a fermement condamné le comportement du chauffeur et de son supérieur et indique également que : “des sanctions immédiates et effectives ont été prises”.
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Pour résumer
Depuis quelques jours, le directeur d’une société de transport de la Côte d’Azur est soupçonné d’avoir aidé un de ses chauffeurs, ivre, à prendre le volant d’un bus.