Remontées mécaniques fermées ? Voici un pick-up Dacia Duster à chenilles - Automag.fr

Remontées mécaniques fermées ? Voici un pick-up Dacia Duster à chenilles


Voici l’arme absolue pour transformer les terrains extrêmes en promenade paisible. On connaissait déjà les Dacia Duster à chenilles, mais ce garage savoyard est allé plus loin en prenant pour base une version pick-up. Il en résulte un utilitaire ultime, arme idéale pour remonter les pistes noires. Mais c’est plus cher qu’un forfait.

Un poids réduit est toujours un atout primordial lorsqu’il s’agit d’évoluer dans des conditions de motricité précaire. Sur de fortes pentes enneigées, par exemple, rien ne bat une légère Fiat Panda Cross équipée de pneus adéquats. Ou une dameuse, bien sûr. On imagine mal le Ford F-150 Raptor, tout juste dévoilé, servir d’outil montagnard en hiver. Ce Dacia Duster un peu spécial lui laisse volontiers son statut de terreur du désert et de champion de la caillasse brute.

Ce pick-up, créé par un garage de Haute-Savoie spécialiste du 4×4 (Balleydier, près d’Annecy), n’est pas qu’une simple fantaisie de préparateur mais peut réellement être commandé par les artisans ou travailleurs amenés à évoluer en montagne. Même si chaque chenille pèse tout de même 111 kg, le Duster pick-up de base est plutôt un poids léger (entre 1.100 et 1.200 kg). Le surpoids n’est donc pas si dramatique. La charge utile reste fixée à 500 kg, et la vitesse de pointe, logiquement réduite, le réserve à un usage purement utilitaire (60 km/h maximum).

 

Un Duster à près de 40.000 euros

Attention, le Duster en version pick-up n’est pas commercialisé en France. Il faudra le faire venir de Roumanie, moyennant environ 22.000 euros, de même que les chenilles et éléments de transformation (environ 15.000 euros) réalisés par Mudster, un spécialiste local de ce genre d’aménagement.

Importation et montage inclus, il faudra donc débourser environ 40.000 euros pour disposer d’un Duster paré pour une expédition vers les Pôles. Ou, plus proche de nous, servir (discrètement) de remontée mécanique. Après tout, il y a de la place pour les skis dans la benne.Dommage, la plaisanterie coûte au moins l’équivalent d’une cinquantaine de forfaits annuels dans une grande station des Alpes…

 

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