NamX HUV : une bonne idée sur le papier - Automag.fr

NamX HUV : une bonne idée sur le papier

NamX. Qui veut dire New automotive mobility Exploration. Une marque inconnue, et pour cause, puisqu’elle est toute nouvelle. Et française ! Enfin, plus précisément, franco-marocaine. Et elle présente au Mondial de Paris 2022 son premier modèle, encore sous forme de concept : le HUV (pour Hydrogen Utility Vehicule).

 

NamX HUV : une bonne idée sur le papier – Vidéo en direct du Mondial de Paris 2022

 

 

Il se présente sous la forme d’un SUV coupé, dont on ne sait rien concernant les mensurations. Mais on sait qu’il a été dessiné par le centre de style Pininfarina, en capitalisant clairement sur le X de NamX. En effet, on retrouve cette lettre un peu partout sur la carrosserie. En plein centre de la calandre, au niveau de la signature lumineuse inférieure, elle aussi en forme de X, au niveau des flancs, où les plis de carrosserie le dessinent, sur les jantes, et à l’arrière.

Le X de NamX, on le retrouve partout. Sur la face avant avec la signature lumineuse...
Le X de NamX, on le retrouve partout. Sur la face avant avec la signature lumineuse…
... mais aussi sur les flancs, où les plis de carrosserie dessinent un grand X également.
… mais aussi sur les flancs, où les plis de carrosserie dessinent un grand X également.

 

Le HUV est donc, comme son nom l’indique, un véhicule qui fonctionne avec une pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène.

La puissance sera comprise entre 350 ch pour l’entrée de gamme propulsion, et 550 ch pour le haut de gamme en transmission 4×4. Les performances s’annoncent comme consistantes, avec une vitesse de pointe fixée à 250 km/h, mais pas de chiffre de 0 à 100 km/h à se mettre sous la dent.

À l'arrière, un rack que l'on peut remplir avec jusqu'à 6 capsules contenant de l'hydrogène, et que l'on peut remplacer en 3 minutes. Une façon originale de faire le plein.
À l’arrière, un rack que l’on peut remplir avec jusqu’à 6 capsules contenant de l’hydrogène, et que l’on peut remplacer en 3 minutes. Une façon originale de faire le plein.

Là ou le HUV fait preuve d’originalité, avec une bonne idée sur le papier, c’est dans sa façon de faire le plein d’hydrogène. S’il embarquera bien un réservoir classique, il se voit aussi doté, à l’arrière de l’auto, d’un rack pouvant contenir 6 capsules de carburant. Le but : pouvoir remplacer chaque capsule lorsqu’elle est vide, en 3 minutes, par une capsule pleine qui sera disponible dans des kiosques, que la marque imagine répartis sur tout le territoire.

Les capsules d'hydrogène seraient disponibles dans des kiosques tel que celui-ci, qui seraient répartis sur l'ensemble du territoire.
Les capsules d’hydrogène seraient disponibles dans des kiosques tel que celui-ci, qui seraient répartis sur l’ensemble du territoire.

Oui, dans l’idée, c’est astucieux. Mais ça nécessite la création d’une infrastructure. Et des capsules qui soient aussi parfaitement sûres en cas de choc arrière… C’est d’ailleurs une réflexion entendue sur le stand de la part d’un visiteur.

Avec le réservoir principal et les capsules, l’autonomie est annoncée comme pouvant atteindre les 800 km.

Le prix, lui, n’a rien d’abordable, comme pour les rares modèles hydrogène déjà disponibles. Il sera compris, selon les estimations de NamX, entre 65 000 € et 95 000 €.

 

J’aime

Le concept de recharger en hydrogène avec des capsules est intéressant sur le papier, reste à voir dans la pratique comment ça peut s'organiser dans la vraie vie, en dehors d'un salon.

Le concept de recharger en hydrogène avec des capsules est intéressant sur le papier, reste à voir dans la pratique comment ça peut s’organiser dans la vraie vie, en dehors d’un salon.

Je n’aime pas

Les prix. Comme toujours pour les modèles hydrogènes, ils sont prévus pour être très élevés. Il faudra que les prestations du modèle de série soient élevées pour le justifier.

Les prix. Comme toujours pour les modèles hydrogènes, ils sont prévus pour être très élevés. Il faudra que les prestations du modèle de série soient élevées pour le justifier.

 

 

L’instant Caradisiac : j’ai joué les représentants malgré moi

Avant d’aller tourner un sujet, on se renseigne, on prend des infos, on lit les dossiers de presse. Tant et si bien qu’entendant des questions de la part de visiteurs à mes côtés, je leur ai répondu. « Oui, c’est une marque française, enfin, franco-marocaine », « Il fait 550 ch maximum », « il roule à l’hydrogène, avec des capsules, regardez… ». Du coup, autre question : « vous travaillez pour la marque, non ? ». Non, non, je suis journaliste auto pour Caradisiac. « Ouais, c’est ça… » m’a-t-on répondu… Cocasse.

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