les prix ne devraient pas continuer de baisser

Selon les spécialises du secteur, le prix du carburant ne devrait pas poursuivre sa chute avant la fin de la guerre en Ukraine.

Je dépose une proposition de loi visant à baisser les taxes sur l’essence face la montée reccord des prix du carburant et à taxer les dividendes des compagnies pétrolières.

A quelques jours des grandes vacances, c’est un sujet primordial pour les français. pic.twitter.com/84UlSqaEBM

— Fabien Roussel (@Fabien_Roussel) June 29, 2022

Depuis quelques jours, le prix de l’essence et du diesel connaît une petite baisse. Rien de très spectaculaire malheureusement, et l’on est encore très loin des montants affichés en 2020, avec un litre de sans-plomb dépassant à peine la barre des 1,40 €. Néanmoins, les automobilistes font désormais le plein avec un peu plus de sérénité, alors que le carburant est redescendu sous les deux euros, avec un litre tournant désormais plutôt autour des 1,75 € en moyenne. Bin sûr, cela reste toujours très élevé, mais nettement moins que ce que nous avons pu connaître un peu plus tôt dans l’année. On se rappelle en effet des nombreuses stations service affichant des prix dépassant les 2,40 € du litre. Aujourd’hui, faire son plein est donc un tout petit peu moins douloureux qu’avant. Mais cette baisse va t-elle se poursuivre ?

L’enseigne Casino a décidé de prolonger son « opération carburant » durant les vacances d’été, de quoi alléger la facture pour bon nombre d’automobilistes ! https://t.co/SfW74jJthE

— AutoPlus (@AutoPlusMag) July 6, 2022

Une situation qui va se stabiliser

Malheureusement, la réponse est non. C’est en tout cas ce que pense Olivier Gantois, porte-parole de l’industrie pétrolière en France et président de l’Ufip Energie Mobilité. Au micro de France Info, le spécialiste annonce que la baisse ne devrait pas se poursuivre, en raison de la guerre. Il précise en effet que les prix du carburant ont tendance à rester très élevés. Il souligne également que si la baisse est bien présente, elle reste tout de même relative car le prix du baril tourne toujours autour des 100 $. D’après lui « à mon avis, on va rester dans des prix comme ça, jusqu’à la fin de la guerre en Ukraine […] Ce sera la même chose à la pompe, si ce n’est que les 18 centimes de remise de l’État vont passer à 30 centimes« . Il ne devrait donc pas avoir d’amélioration supplémentaire au cours des prochains mois.

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Une baisse incertaine

Pour l’heure, il est donc très difficile de prévoir ce qui se passera au cours des prochains mois. En effet, le cours du pétrole devrait donc varier en fonction de la situation géopolitique, si la guerre en Ukraine se poursuit ou non. Si tel était le cas, alors le prix du carburant continuerait à rester très élevé. Néanmoins, les automobilistes peuvent compter sur la remise du gouvernement, actuellement affichée à 18 centimes mais qui passera à 30 centimes en septembre et octobre. Elle redescendra ensuite avant de disparaître d’ici à la fin de l’année. Celle-ci permet alors aux conducteurs de réduire quelque peu leurs dépenses en carburant, même si le prix au litre demeure toujours très élevé.

[#SudRadio]🗣@dupontaignan : « Pour avoir une vraie baisse du prix du carburant à 1,50 euros, il faut taxer les profits des compagnies pétrolières ! »

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— Sud Radio (@SudRadio) July 4, 2022