Un look rétro à souhait, mais une motorisation 100 % électrique : c’est le choix de la future Honda e. Une citadine qui dispose donc désormais d’une appellation officielle, bien différente de celle des autres modèles de la gamme. Construite sur une plate-forme spécifique, avec un moteur situé à l’arrière, cette japonaise se distinguera sur de nombreux autres points. Notamment par son apparence : avec ses formes bien lisses et ses billes rondes en guise de phares et de feux arrière, elle rappelle davantage la première génération de Civic ou les minuscules N360 et N600 des années 1960 et 1970. Ce qui ne l’empêche pas de jouer la carte high-tech, en proposant de remplacer ses rétroviseurs par des caméras, comme le SUV Audi e-Tron bien plus onéreux.
Un mariage de rétro et de techno
Même si la Honda e de série ne sera dévoilée qu’en fin d’année, elle sera à 99 % identique au vrai-faux prototype présenté lors du dernier Salon de Genève. Un prototype qui était lui-même resté plutôt fidèle au concept Urban EV de 2017, malgré le passage de trois à cinq-portes. La planche de bord est également déjà connue, et pourra marier des inserts de bois à l’ancienne avec un immense écran ultra-large, accompagné de deux autres afficheurs pour projeter l’image des rétroviseurs-caméras.
Une nouvelle Honda Jazz hybride en guise d’alternative
En revanche, cette Honda e ne sera pas la championne de l’autonomie, puisqu’elle ne devrait guère excéder les 200 km. Pour plus de polyvalence, mieux vaudra se tourner vers la future Jazz, également attendue pour 2020 : certes plus classique, cette citadine teintée de monospace vient de confirmer qu’elle renouerait avec une motorisation hybride en Europe, en reprenant la technologie i-MMD du grand frère CR-V plutôt que la boîte double embrayage aujourd’hui utilisée au Japon.
Lire l’article complet sur L’automobile Magazine
